Ingérable

Aux confins de la création sonore et des technologies numériques, la chorégraphe Myriam Gourfink s’attache d’abord à jouer sur le temps de la phrase chorégraphique. Dans ses pièces, la danse se déploie avec lenteur, révèle la densité des corps et in fine la matièremême du mouvement. Aranéide, créée dans le cirque en dur de Reims pour ce Grand soir, déplace ces enjeux à quelques mètres du sol, sur une fine structure en kevlar semblable à une toile d’araignée. Un terrain de jeu presque immatériel offert aux évolutions de la trapéziste Clémence Coconnier. Sur le fil, Julie Rothhahn en- traîne chacun à se faire sa propre idée de l’ingérable…